Historique de la Société québécoise de bryologie
2004-2009 : les précurseurs
2011 : création des Carnets de bryologie En janvier 2011 paraissait le premier numéro des Carnets de bryologie, revue scientifique avec comité de lecture visant à promouvoir l'étude des bryophytes du Québec et du Labrador. La revue comblait un vide, car les revues consacrées à la floristique de ces territoires connaissaient un déclin, lequel était particulièrement désastreux dans le cas des bryophytes, étant donné l'état embryonnaire des connaissances existant sur cette composante de la flore. 2012-2014 : parution de la Flore des bryophytes du Québec-Labrador et création de BRYOQUEL Les trois volumes de la Flore des bryophytes du Québec-Labrador furent publiés de 2012 à 2014, à raison d'un volume par année. C'était donc mission accomplie. Cependant, dans son avant-propos, Faubert écrivait déjà que « la désuétude de l'ouvrage débutera sans doute avant même que l'encre servant à l'imprimer ne soit sèche. » Il fallait donc agir vite.
Dès 2014, une première mouture de BRYOQUEL voyait le jour. Cette base de données des bryophytes du Québec et du Labrador était au départ fondée sur une compilation de données tirées de la Flore et d'autres documents pertinents, et elle devait s'enrichir au fur et à mesure de l'acquisition de nouvelles données et ainsi permettre un suivi de l'état des connaissances. On avait vu juste : l'année suivante, sept espèces s'étaient déjà ajoutées à la flore bryologique du Québec-Labrador, et il suffit d'un survol des derniers numéros des Carnets de bryologie pour constater que cet élan n'est pas en voie de s'arrêter. 2015 : nouvelles orientations et création de Lepagea Avec la publication de la Flore et le lancement de BRYOQUEL, un nouveau départ s'imposait pour la SQB. Une réunion d'orientation fut alors tenue, le 14 novembre 2015, chez madame Gisèle Lamoureux. Les grands thèmes issus de cette rencontre de planification stratégique guident encore aujourd'hui les actions de la SQB. Une des grandes orientations retenues était de faire valoir l'importance des bryophytes auprès des responsables des divers projets de conservation. La même année paraissait le premier numéro de Lepagea, une deuxième revue de la SQB. Cette revue propose des listes de taxons recensés dans un territoire donné, et elle a ceci de particulier que chaque numéro demeure en évolution constante, en pouvant faire l'objet d'une nouvelle version dès que de nouvelles informations sont disponibles. 2017 : création du prix Fabius-Leblanc et réorganisation du fonctionnement de la SQB Au début de l'année 2017, la SQB décernait son premier Prix Fabius-LeBlanc, prix créé pour souligner et encourager la contribution d'individus, d'organismes ou d'établissements à l'avancement de la bryologie au Québec. Plus tard en 2017, Jean Faubert nous annonçait son départ prochain, et il fallait trouver des remplaçants pour les nombreuses fonctions qu'il occupait au sein de la SQB. En effet, Jean Faubert avait jusqu'alors toujours été président de la SQB, animateur des formations, responsable de l'édition et de la mise en pages des revues, gestionnaire de la base de données et préposé aux ventes de la Flore. Grâce à une série de réunions tenues chez lui au cours de l'année, Jean Faubert a pu abandonner peu à peu ces responsabilités et se consacrer entièrement à ses derniers travaux de bryologie. 2018 : lancement des Soirées bryologiques et grandes pertes Une nouvelle activité a été lancée en 2018, les Soirées bryologiques, complément idéal de la Formation Kucyniak. Cette même année, tous les spécimens de l'Herbier SQB ont été cédés à l'Herbier Louis-Marie de l'Université Laval. Malheureusement, 2018 marque le départ de deux des plus grandes sources d'inspiration de la SQB, Jean Faubert, bien évidemment, mais aussi Gisèle Lamoureux, qui avait été sa conseillère attentive et attentionnée pour tout ce qui touche l'organisation et les projets de publication de la SQB. 2020-2021 : se réinventer par la force des choses Comme un très grand nombre d'organisations, la Société québécoise de bryologie a vu ses activités affectées par la pandémie mondiale : la Formation Kucyniak et la Sortie Dupret ont dû être annulées. Mais il n'y a pas eu que des effets négatifs : à compter du 24 mars 2020, la tenue de rencontres hebdomadaires virtuelles a permis aux Soirées bryologiques de se réinventer avec succès. Ces rencontres ont lieu tous les mardis soir depuis ce jour, et ce sans aucune interruption. De plus, au cours de l’automne 2021, une série d’ateliers en ligne complétée par une excursion sur le terrain a permis d’initier à l’identification des bryophytes une vingtaine participants et participantes de plusieurs régions du Québec.
Au cours la même période, la lichénologie s'est ajoutée à la mission de la SQB, qui a tenu sa première activité lichénologique le 11 février 2021. Il s'agissait d'un atelier d'identification en ligne, organisé sur le modèle des soirées bryologiques virtuelles. 2022 : parution d'un guide d'initiation à la bryologie En novembre 2022, c'est un projet que caressait la Société québécoise de bryologie depuis sa fondation qui voit le jour : la publication d'un guide d'initiation destiné au grand public intitulé À la découverte des mousses et autres bryophytes du Québec. Fruit d'une collaboration entre plusieurs membres de la SQB, le guide comporte une introduction détaillée au monde des bryophytes, suivie du portrait de 64 espèces communes ou faciles à reconnaître. Chaque espèce est illustrée par une aquarelle originale ainsi que par des photographies prises au Québec. 2023 : création de la Bourse Jean-Faubert Dès janvier, la Société québécoise de bryologie crée la Bourse Jean-Faubert visant à apporter un soutien financier aux étudiantes et étudiants qui participent à un congrès pour y présenter les résultats d'un projet de recherches dans le domaine de la bryologie ou de la lichénologie. |
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