Faubert (2012) ainsi que Tardif et al. (2019) mentionnaient la présence du Riccia rhenana au Québec, dans l'extrême-sud du territoire, mais un examen de la seule récolte justificative a révélé qu'il s'agissait d'une forme terrestre du Ricciocarpos natans (L.) Corda. À cet égard, le dessin censé illustrer le Riccia rhenana à la page 52 de Faubert (2012) représente sans doute une telle forme du Ricciocarpos natans. Cependant, le Riccia rhenana a finalement été observé au Québec, en Outaouais (iNaturalist, 2024), et une deuxième observation, faite dans la région de Québec, pourrait également viser cette espèce (Stéphane Leclerc, comm. pers.). Le Riccia rhenana a par ailleurs été signalé dans le centre de l'État de New York (Duncan et Slack, 2017) et sans doute en Ontario (iNaturalist, 2024). La plupart des auteurs reconnaissent la validité de l'espèce (voir entre autres Stotler et Crandall-Stotler, 2017), bien que Berrie (1964) ait fourni des arguments convaincants pour la considérer comme une forme diploïde du Riccia fluitans.